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Alpes-Maritimes: une opération escargot menée sur l'A8 par des taxis, la circulation perturbée

Des taxis des Alpes-Maritimes se préparant à lancer une opération escargot au stade Allianz-Rivera de Nice, le lundi 11 décembre 2023.

Des taxis des Alpes-Maritimes se préparant à lancer une opération escargot au stade Allianz-Rivera de Nice, le lundi 11 décembre 2023. - BFM Nice Côte d'Azur

Les chauffeurs de taxi mènent ce lundi 11 décembre une opération escargot sur l'autoroute A8, axe très emprunté par les Maralpins. Des perturbations sont encore en cours après 10h30.

De nombreux chauffeurs de taxis maralpins se sont mobilisés ce lundi 11 décembre à l'appel de l'Union nationale des taxis pour protester contre le covoiturage sanitaire obligatoire, prévue dans la loi de financement de la sécurité sociale. Ils ont mené une opération escargot sur plusieurs secteurs de l'A8.

Les taxis se sont d'abord rassemblés près de l'Allianz Riviera avant de démarrer leur opération en début de matinée. 200 véhicules ont ensuite pris la direction de l'autoroute.

Des ralentissements ont ainsi été observés après l'entrée 41 à Mandelieu-Est, ainsi qu'à l'entrée de Nice Nord, après la sortie 54. La manifestation des taxis reste active au niveau de l'entrée 52 vers Nice Saint-Isidore.

Le convoi passera par la voie romaine puis s'arrêtera devant l'hôpital Pasteur.

Le soutien de Christian Estrosi

Le maire de Nice Christian Estrosi ainsi que son premier adjoint Anthony Borré ont fait part de leur soutien au mouvement des chauffeurs de taxis contre l'article 30 de la loi de financement de la sécurité sociale.

"L'ensemble des aspects de ce texte fait craindre une exclusion de facto des taxis du transport de malades assis", a écrit le maire et président de la métropole au ministre de la Santé le samedi 9 décembre.

"Cette mesure présente un double risque: mettre en péril les entreprises de taxis et réduire la qualité du transport médical pour les malades."

Christian Estrosi demande ainsi à Aurélien Rousseau de "trouver des solutions".

Pauline Renoir et Juliette Moreau Alvarez